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Mackenzie Goodman
••• there is only one tree hill •••
Mackenzie Goodman
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Message(avery) - dépassé par le temps.   (avery) - dépassé par le temps. EmptySam 20 Jan - 14:21

Avery Thompson
- ft charles leclerc -



prénom, nom : Avery, un prénom mixte choisi par sa mère qui avait voulu garder la surprise du sexe de l'enfant jusqu'à la naissance. Thompson, le nom d'une famille ordinaire, et équilibrée, une ancre dans la vie d'Avery depuis toujours.
date et lieu de naissance : C'est le 20 juillet 1997 qu'il pousse son premier cri, à l'hôpital de Tree Hill.
nationalité : américano-français, Avery possède la double-nationalité qu'il tient du passeport français de sa mère, et de son père américain, en plus d'être né sur le sol américain, évidemment.
origines : Il a des origines européennes dont il est bien sûr conscient, des racines françaises et italiennes plus exactement.
métier, activité : interne en chirurgie à l'hôpital de Tree Hill, des cernes jusqu'aux genoux mais il est plutôt fier d'avoir pu obtenir un poste dans sa ville natale, en attendant de trouver sa spécialité.
orientation sexuelle : hétéro, Avery n'a jamais été séduit que par les femmes.
statut civil : célibataire, il s'est séparé pour de bon de Jade il y a maintenant plus d'un an, après des années d'une relation tumultueuse faite de ruptures et de réconciliations.
traits de caractère : ambitieux, travailleur, sérieux, studieux, charmeur, plaisantin, altruiste, doux, à l'écoute, investi, passionné.
crédits : mathoumatoufait (avatars).
quentininventé
i don't wanna be anyhing other than what i've been trying to be lately...
anecdote une • Lorsqu’il fit ses premiers pas au collège, Avery se sentait comme un poisson dans l’eau. A ses côtés, il y avait Luna, sa meilleure amie, celle qu’il connaissait depuis petit et avec laquelle il était constamment fourré, et au bout du couloir, accueillant les élèves pour leur premier jour, son père, proviseur de l’établissement. Son univers était sain, une bulle dans laquelle il évoluait avec joie. En classe, le brun était bon élève, conditionné depuis tout jeune aux résultats scolaires exemplaires et aux perspectives d’avenir brillant que pourrait lui offrir une bonne université. Lorsqu’en fin de journée, il montait dans le bus qui le ramenait jusqu’au quartier sud de la ville, ça n’étonnait plus personne, lui qui aurait pu rentrer avec son père avait pris l’habitude de ne pas l’attendre et de grimper dans le car jaune, de rigoler avec ses camarades jusqu’à son arrêt. Avery était d’un naturel jovial, accessible, et sa bouille d’ange aux fossettes adorables ne ralentissait en rien sa popularité grandissante. Un baiser sur le front de Luna, et un signe de la main aux autres, le refrain était quotidien, doux et simple, la recette du bonheur, en somme.

anecdote deux • Lorsqu’elle était arrivée, ses yeux bruns plissés par son enthousiasme, Avery n’avait d’abord pas bien compris. Ils avaient prévu de se retrouver tous les deux pour passer l’après-midi ensemble, un moment à eux pour se retrouver dans leur petite bulle d’amitié. Tous les deux étaient si soudés et fusionnels que l’introduction de Jade dans leur duo aurait pu lui sembler compliquée si elle n’avait pas été complètement naturelle. Rapidement, le trio était devenu une évidence, et l’arrivée récente de Jade ne paraissait pas tant l’alchimie était parfaite entre eux, leurs éclats de rire se mêlaient toujours en une mélodie agréable, ils finissaient les phrases les uns des autres sans avoir besoin de réfléchir. A côté des filles, Avery fréquentait aussi différents clubs au lycée, certains plus populaires que d'autres, mais ça ne lui importait que peu au brun. Club de maths, et entrainements de football, il était toujours occupé mais jamais trop pour ses amies. Ça, ses copains sportifs l'avaient bien compris, et ils ne manquaient jamais d'implorer Avery de jouer les entremetteurs avec l'une ou l'autre de ses amies... en vain.  

anecdote trois • Une soirée lambda entre deux meilleurs amis, à laquelle Jade n’avait pas pu venir, cette fois. Peu important, Avery et Luna avaient toujours dix milles choses à se raconter, des centaines de cas qui les faisaient mourir de rire dans la même seconde, des tonnes de sujets à aborder, et le dernier en date n’était autre que le bal de promo à la fin de l’année scolaire, d’ici quelques mois. « T’as déjà une idée de cavalier ? » Demanda le brun, entre deux bouchées de popcorns, affalé dans le canapé de chez lui, les pieds sur les genoux de sa meilleure amie. « T’sais quoi, si on trouve personne, on aura qu’à y aller ensemble non ? » Une proposition qu’il avait balancée naturellement, sans franchement réfléchir, trouvant l’idée plutôt logique. Le bal était bien loin, de quoi voir venir mais également de couvrir ses arrières pour ne pas s’y pointer seul sous les regards moqueurs des camarades de classe. Les jours, les semaines passèrent, et les jeux de regards entre Jade et lui avaient pris un tournant qu’il n’avait pas vu venir Avery. Elle était son amie, une très jolie amie, et à force de sentir son regard à elle qui le parcourait, il avait fini par laisser trainer le sien trop longtemps sur elle… De fil en aiguille, tout était allé très vite, sans doute parce qu’ils se connaissaient depuis des années et que c’était naturel, fluide, évident finalement… Le bal aurait lieu d’ici quelques semaines désormais, et le Thompson voulait faire les choses bien, comme Jade l’avait rêvé. Avec Luna, ils avaient tout préparé, sa meilleure amie savait tout des rêves de princesse de la demoiselle, alors elle l’avait accompagné dans les préparatifs de sa demande, elle avait suggéré à Avery de lui commander des pivoines, les fleurs préférées de la jeune femme, et avait fait tenu la grappe à sa meilleure amie le temps que le brun mette en place sa surprise. La chanson d’Ellie Goulding qu’elle leur avait martelé depuis des semaines, ses fleurs à la main, il s’était avancé tel un prince dans le hall du couloir principal, sous les yeux émerveillés de toutes les filles de l’assemblée. Des gestes romantiques, Avery n’en avait pas l’habitude, mais il avait tenu à faire les choses bien, pour elle, pour eux, pour ce début d’histoire qu’il chérissait.  « Jade, est-ce que tu accepterais de venir au bal avec moi ? » Son sourire parlait pour elle, à croire qu’elle n’avait attendu que ça la jeune femme, et c’était probablement le cas, d’ailleurs. Lorsque Luna les rejoignit, Jade ne put réprimer son excitation, et Avery ne remarqua pas le désarroi sur le visage de la brune à qui il avait proposé la même chose, maladroitement, quelques mois plus tôt, une phrase lancée en l’air dont il ne se souvenait déjà plus.

anecdote quatre • Premiers émois, premiers amours, le début d’une nouvelle ère dans le trio de copains qui abritait à présent le couple que formaient Jade et Avery. Ils n’avaient évidemment rien prévu, mais Luna semblait bien prendre les choses, elle leur avait assuré que ça ne posait pas problème, que ça ne changeait rien entre eux. Rassurés, Avery avait maintenu cette proximité avec la brune, celle-là même qui avait toujours existé, continuant à lui ébouriffer les cheveux, à passer son bras autour de sa nuque, à déposer des baisers sur sa tempe tout en attrapant la main de Jade avec qui il s’accordait plus de moments à deux. Sans qu’ils ne le réalisent, la fin d’année avait vu tous leurs moments habituels se transformer en tête-à-tête trop souvent, et s’ils avaient l’impression d’intégrer Luna à tout, il n’en était pas moins qu’ils étaient toujours deux… plus un. Alors, quand ils reçurent les réponses des universités, Avery fur surpris qu’elle n’ouvre pas son enveloppe en même temps qu’eux, alors qu’ils s’étaient toujours dit qu’ils resteraient les trois mousquetaires, depuis petits, qu’elle lirait sa réponse à lui, comme dans Love & Basketball, un film qu’ils avaient regardé des dizaines de fois. C’était Jade qui avait ouvert son enveloppe, et ses cris de joie provoquèrent l’excitation du Thompson. « Oui, t’es accepté !! » Ses lèvres plaquées contre les siennes, elle avait scellé leur relation dans la durée, puisqu’elle aussi, elle était acceptée à la fac de Tree Hill, pour continuer leurs belles aventures… En attendant que Luna leur annonce sa bonne nouvelle aussi, pour qu’à trois, ils puissent affronter l’avenir comme prévu.
 
anecdote cinq • La nouvelle avait été un choc pour Jade et Avery lorsque Luna avait fini par leur apprendre qu’elle avait été admise à Berkeley… à l’autre bout du pays. Ce n’était plus un pâté de maison ou un accoudoir qui les séparait, mais quatre mille six-cent kilomètres, un monde, un continent tout entier, et trois heures de décalage horaire en prime. La fin. S’il refusait de voir son départ comme un point final à leur amitié, Luna ne semblait pas vouloir en faire un événement, se contentant de leur dire qu’ils garderaient contact et qu’elle sera là, mais à distance. Pour Avery, c’était un coup dur, une coup de massue parce que s’il passait en effet beaucoup de son temps avec sa petite amie, Luna restait sa meilleure amie et celle sur qui il pouvait toujours compter, et inversement, il l’espérait tout du moins. Depuis son plus jeune âge et leur première rencontre, il s’était imaginé grandir à ses côtés, faire les quatre cent coups, vivre leurs premières sorties, leurs premières désillusions ensemble, et ils l’avaient fait. Il les avait projetés tant de fois sur les bancs de la fac à partager des soirées étudiantes et à devenir les adultes qu’ils avaient toujours voulu être, côte à côte, comme prévu, mais il n’en serait rien. Elle partait. « C’est elle qui te met dans cet état ? » Elle avait insisté sur le pronom, et sa phrase sonnait comme un reproche. Il se faisait des idées, Jade ne pouvait pas lui en vouloir d’être triste de voir son amie, leur amie, s’envoler si loin d’eux. Pourtant, il avait choisi de ne pas prendre de risque. « Non non, c’est bien pour elle, et puis, on reste amis de toute façon… » Jade fit la moue, alors Avery passa ses mains autour de sa taille et l’attira contre lui. « Et puis, on profitera tous les deux… » Un baiser, et Jade avait retrouvé ce sourire qui traduisait déjà un manque d’assurance évident. Malgré tout, il ne comptait pas laisser les choses se faire si naturellement et ne pas profiter de leur dernière opportunité d’être réuni. « On t’attend à la maison. » Avait-il envoyé à Luna, préparant avec Jade le salon avec des ballons et une grande banderole qui la félicitait et qui lui disait combien ils l’aimaient. Les pizzas étaient commandées, un rituel qu’il ne voulait pas abandonner alors qu’il leur restait une soirée, du moins, c’était ce qu’il pensait. Parce que Luna ne vint pas ce soir-là, trop occupée par ses cartons, laissant le couple dans le désarroi et dans une peine qu’Avery préféra masquer derrière un détachement qui ne leurrait probablement que Jade. « Bon, plus qu’à attendre le prochain qui quitte Tree Hill pour ressortir nos ballons ! » Il évita soigneusement le regard de sa petite amie, parce qu’elle ne pourrait y lire que le reflet de cette immense trou béant dans le creux de l’estomac du Thompson. Luna n’était pas encore partie qu’elle laissait déjà un vide immense, et le silence. Juste le silence de cette soirée surprise qui avait échouée et dont elle n’avait jamais rien su, juste le silence d’aux revoir qui n’eurent jamais lieu, juste le silence, le putain de silence qu’il faisait semblant de ne pas entendre.

anecdote six • Le campus de l’université était immense, et l’euphorie des premiers pas dans cette vie d’étudiants alimentait d’autant plus la complicité du jeune couple. Si Luna n’était plus là, Avery n’hésitait pas à poster tout un tas de photos de leur rentrée dans leur conversation Whatsapp commune, impatient de découvrir la réalité du campus de Berkeley et le prestige qui allait avec la réputation de cette grande faculté. Quelques nouvelles, de temps en temps, Luna semblait occupée, happée par un rythme soutenu, par la découverte de cette nouvelle vie, loin d’eux, sans eux. Les semaines passaient, déjà les premiers devoirs à rendre, les travaux de groupe autour d’un café dans la cafétéria, les nouvelles rencontres, les nouveaux copains, et toujours Jade à ses côtés. Les mois défilaient, très vite, trop vite pour qu’il ne tombe pas dans l’engrenage qu’était devenue sa relation. « T’avais dit que tu rentrerais pour manger… » Des excuses, des explications, des justifications, des emplois du temps qui n’allaient pas dans le même sens, des heures passées à la bibliothèque, encore, et la tension qui s’installait. Avery lui manquait à Jade, parce qu’ils se croisaient plus qu’ils passaient du temps ensemble, lui concentré dans ses études de médecine qui l’obligeaient à ne prendre que peu de temps pour ses loisirs, elle bien plus libre et disponible au point de subir son absence encore plus fort. Il ne pouvait pas relâcher ses efforts, et elle devait le comprendre, devenir médecin avait toujours été son objectif, lui, le membre du club de maths au lycée, lui qui avait toujours revendiqué son envie de servir à quelque chose plus tard, et quoi de plus beau que de sauver des vies. Les reproches se terminaient en bougonneries, en silences, et Avery finissait par aller se coucher en lui glissant un « bonne nuit » au creux de l’oreille pendant qu’elle faisait semblant de dormir, retenant des larmes qui ne demandaient qu’à ruisseler le long de ses joues rosies par l’angoisse de voir son couple en danger tant ils ne partageaient plus rien. Il n’avait pas le temps pour ça, ni même l’envie de se battre alors qu’il s’agissait de ses études, de son avenir, de leur avenir, si tant est qu’il en ait un ensemble un jour, et le fossé se creusait irrémédiablement, encore un peu plus.

anecdote sept • Des cris, des pleurs, des « c’est terminé » qui finissaient en « je t’aime », des ruptures, puis des réconciliations qui s’enchainaient au rythme des refrains pop les plus populaires. Elle ne supportait plus qu’il manque d’attention, et elle avait raison, il ne supportait plus les crises à répétition que lui imposait l’amour qu’elle lui portait. Ca devenait difficile, très difficile, trop difficile. Le Thompson finissait par redouter de rentrer dans leur appartement s’il voyait l’heure trop avancée dans la soirée, il stressait à l’idée d’annuler un dîner parce qu’il avait un devoir à rendre pour le lendemain matin, il avait renoncé, sans même le réaliser ni mettre de mot sur cette histoire qui arrivait à son terme. Cinq ans de hauts, de bas, de reproches et de déclarations d’amour, de « mon coeur » qui se terminaient en fracas, et le « dégage ! » de trop lorsqu’il lui avait parlé d’un weekend avec ses copains d’enfance pour l’enterrement de vie de garçon d’un des leurs. Il n’avait pas de temps pour elle, ou peut-être qu’il n’en prenait pas Avery, mais il était prêt à sacrifier un weekend pour un copain qu’il n’avait pas revu depuis des années. C’était intolérable, alors elle lui avait jeté ses affaires au visage et lui avait hurlé de sortir de leur appartement, que cette fois, c’était définitif, qu’il n’y aurait plus d’eux pour de bon. Il n’avait rien dit, pas un mot, ramassant ses fringues sur le sol avant de s’exécuter, et de rejoindre ses potes pour une virée à Las Vegas qui s’annonçait épique. Il était perdu Avery, tiraillé entre les remords et le soulagement, mais très vite ambiancé par ses potes qui s’occupèrent très vite de noyer ses doutes dans de l’alcool trop fort pour qu’il se souvienne encore ce qu’il avait mangé deux heures plus tôt. Trois jours de fête, trois jours à célébrer la fin du célibat de son ami, et une pancarte qui indiquait San Francisco à neuf cent kilomètres, en décoration dans le hall de l’hôtel, perdu au milieu de d’autres directions qui n’avaient, elles, pas attiré son attention. « Neuf cent kilomètres… » Répéta-t-il, la bouche encore pâteuse mais les idées suffisamment lucides pour s’excuser auprès de ses copains. « Ça vous embête si j’vous fais fond bond aujourd’hui ? J’prends la voiture… » Tous encore à moitié ivres, aucun ne chercha à lutter, et voilà qu’Avery prenait le volant pour huit longues heures en direction de Berkeley, c’était loin, et pourtant, il n’avait jamais été aussi près de Luna depuis très longtemps. Il n’avait pas besoin de se mettre minable, de vomir ses tripes à onze heures du matin parce qu’il n’avait pas dormi… Non. Il avait besoin de la voir, elle, sa meilleure amie, celle qui le comprenait mieux que personne, sa personne.

anecdote huit • Lorsqu’il ouvrit les yeux dans le lit de Luna dont ils avaient froissé les draps, près de ce corps qu’il avait découvert et aimé le temps d’une nuit, les remords avaient envahi Avery. Retrouver la brune avait été un second souffle, un nouveau souffle qui l’avait libéré. Auprès d’elle, il avait ri comme il n’avait plus ri depuis longtemps, comme le gamin heureux qu’il avait toujours été à ses côtés, ils avaient mangé comme deux gloutons, comme avant, et pourtant, rien n’était plus comme à l’époque. Il avait choisi de ne pas parler de Jade, et elle n'avait pas posé de question, sûrement parce qu'elle lisait en lui à la perfection, ou bien parce qu'elle avait compris très vite que ce n'était pas un sujet à aborder, peut-être. Luna, il avait eu l’impression de la perdre il y avait de ça bien longtemps, et de sentir qu’elle était toujours là, sa Luna, en version adulte, en version femme, en version indépendante, sûrement la meilleure version d’elle-même qu’elle avait construite, sans lui, avait été le déclic dont il avait besoin. C’était ça ce qu’il voulait, cette liberté-là qu’il ressentait, avec elle, pouvoir parler de ses rêves, de ses objectifs, entendre les siens, sans jugement aucun. Elle comprenait ses ambitions, les sacrifices qui allaient avec, et en marchant dans les allées de Berkeley qu’elle lui faisait visiter, il comprenait qu’elle ait choisi son avenir plutôt que de rester à Tree Hill avec eux, pour devenir cette femme accomplie qui avait absolument tout pour elle. Luna était forte, c’était admirable, elle l’était, tout simplement. Et lui, lui, il était heureux de la retrouver, tellement heureux, et paumé, tellement paumé, qu’il ne savait plus ce qui séparait le bien du mal, au moment où il s’était approché d’elle pour l’embrasser, pour lui arracher le verre de vin des mains et le déposer, à l’aveugle, sur la table basse sans jamais quitter ses lèvres. Elle ne l’avait pas repoussé Luna, et cette nuit avait été douce, naturelle, presque romantique, tous les deux emportés par un désir qu’ils avaient décidé de laisser s’exprimer. Sur le moment, c’était ce qu’il voulait Avery, juste elle, juste lui, ses problèmes à des milliers de kilomètres, et aucun compte à rendre. Seulement voilà, au réveil, la réalité l’avait frappé de plein fouet, et s’il avait adoré le moment, il s’en voulait, parce qu’elles ne méritaient pas ça, ni Jade avec qui il venait de se séparer, et à qui il n’avait pas adressé la moindre pensée, ni Luna qui valait bien mieux que le néant qu’il avait à offrir à ce moment-là. Elle était sa meilleure amie depuis toujours, malgré la distance, malgré le silence, et ce qu’ils venaient de faire allait gâcher ce lien si important, pour un moment d’égarement, pour une faiblesse d’un soir, pour une lubie soudaine, et il s’en mordait les doigts. Il s’était penché vers elle, l’odeur de son shampooing apaisant son mal être, avant qu’il ne soit rappelé à cette réalité qu’il méprisait. Coupé dans son geste par la culpabilité, il avait finalement fait marche arrière, s’extirpant du lit tout doucement, ramassant une par une ses affaires, pour se rhabiller dans le salon, avant de quitter les lieux à pas feutrés, sans un mot. Huit heures de route à ruminer sur le trajet qui le ramenait auprès de ses amis dans le Nevada, huit heures à attraper son téléphone et à hésiter à appeler sa meilleure amie, huit heures à se demander s’il ne devait pas faire demi-tour, si c’était la dernière fois qu’il la voyait, s’il ne venait pas de faire la plus grosse connerie de sa vie, en y allant, ou en s’en allant, peut-être. A force de composer son numéro, puis d’annuler, il avait fini par se promettre de l’appeler en arrivant. Il le fallait, une fois posé et les idées en place. Mais il n’avait pas eu le temps de pénétrer dans la ville du péché que c’était, cette fois, le visage de Jade qui s’affichait sur l’écran de son téléphone. La réalité. Encore. Elle faisait mal. Et le karma, lui, s’était déjà chargé d’Avery en un temps record. « Allo ? » Les sanglots, en quelques balbutiements qu’il ne comprenait pas. Est-ce que Luna l’avait prévenue ? Son coeur battait la chamade, mais Jade, elle, peinait à aligner deux mots. Son souffle était saccadé, et ce chagrin-là n’avait rien à voir avec eux. « J’arrive, tu m’entends ? Je rentre. »

anecdote neuf • Quarante-huit heures, et vingt-neuf qu’Avery avait regagné Tree Hill pour soutenir Jade et sa famille. Deux jours que son frère avait disparu, du jour au lendemain, sans affaires, sans rien. Censé retrouver des copains en ville, il n’était jamais arrivé, et n’avait plus donné la moindre nouvelle. Son téléphone était sur répondeur, et aucun signe de vie sur les réseaux sociaux, il s’était volatilisé. La police ne pouvait rien faire, il était majeur, et pour le moment, rien de semblait indiqué qu’il n’ait pas fui délibérément. Alors ils avaient fouillé, refait le chemin, en voiture, à pied, hurlé son nom à travers les bois, frissonné à chaque détail qui ne semblait pas cohérent, mais rien avait évolué. Jade était évidemment inconsolable, et lorsqu’elle avait posé ses regard vide et détruit dans le sien, Avery n’avait pas pu la repousser, elle avait besoin de ses bras autour d’elle, de son soutien, de sa présence, de l’amour qu’il pouvait lui donner. Il avait repris sa place dans le lit, dans leur lit, à sa demande, et avait accepté qu’elle se blottisse contre lui, passant ses bras autour de sa taille pour la garder contre lui et lui apporter ce réconfort qui ne soignerait pas le vide et l’inquiétude mais qui panserait, au moins un peu, son coeur brisé pour toujours. L’espoir avait duré plusieurs semaines, avant de s’éteindre, doucement, au fur et à mesure du temps qui n’allait pas en leur faveur. « Il est mort, n’est-ce pas ? » Avait-elle demandé à Avery, en pleurs, sur le canapé de leur appartement. Le brun resta silencieux, nourrir un semblant d’espoir n’était peut-être pas ce dont elle avait besoin, mais il n’avait pour autant pas la moindre certitude et aucun droit de présager d’un décès. « Je n’sais pas… » avait-il simplement répondu, sans même qu’elle n’entende quoique ce soit, son regard figé dans des souvenirs qui la détruisait un peu plus. Le poids de son escapade en Californie continuait de peser dans l’esprit d’Avery, en même temps que tous les souvenirs de leurs multiples ruptures, de leur couple qui ne fonctionnait plus, et s’il restait pour ne pas l'accabler un peu plus, il faisait pour autant doucement le deuil de leur histoire quand elle s’accrochait à lui… Quoiqu'il arrive, il aurait le mauvais rôle, il le savait. La quitter maintenant ferait de lui quelqu'un d'insensible, rester faisait de lui un homme malhonnête et malheureux, mais ce qu'elle ignorait ne lui faisait pas de mal, pas maintenant, ni jamais, peut-être.

anecdote dix • Voilà désormais quelques semaines depuis qu’Avery était rentré auprès de Jade à Tree Hill, des semaines qu’il avait passé à la soutenir, à se montrer présent, réconfortant autant que possible, jonglant entre ses études et celle qui avait besoin de lui dans un moment aussi compliqué. L’heure était venue de se rendre au mariage de son ami d’enfance, et dans un moment de faiblesse, il avait pensé que ça ferait du bien à Jade de voir du monde, alors il lui avait proposé qu’elle l’y accompagne. Sur place, les anecdotes de Vegas jaillissaient vite, très vite, et lorsque l’un des gars présents à l’enterrement de vie de garçon s’avança vers lui, Jade était partie se chercher un cocktail au bar et saluer quelques connaissances. « C’est elle la nana que t'es allé voir à Vegas ? » Face à la moue d'Avery, il insista. "Allez, tu n'crois pas qu'on a rien grillé ?" Le brun haussa les épaules, un léger sourire aux lèvres, plein de nostalgie, sentiment à la fois plein de douceur mais également plein d'amertume. Il n'avait plus eu de nouvelles de Luna depuis, et avec les événements, le temps était passé sans qu'il n'ose lui écrire... C'était trop tard, évidemment. "Allez, balance, c'est avec elle que t'as passé la nuit ?" Le Thompson souffla, puis finit par lui cracher un "Non, c'est pas elle Jimmy, alors arrête et mets-la en veilleuse, j'ai pas envie qu'elle l'apprenne." Face à lui, le visage de Jim s'était liquéfié, et celui d'Avery dans l'instant suivant, tel un miroir, quand il comprit ce qui était en train de se produire. Elle était là, juste derrière eux, et elle avait tout entendu de leur conversation. Jade resta immobile un moment, le temps que son corps accepte ce que son cerveau venait de comprendre en une fraction de seconde. Il aurait dû dire quelque chose le brun, mais rien ne lui venait. Blessée, trahie, humiliée, Jade prit ses jambes à son cou, et s'empressa de quitter le chapiteau, évitant les chaises et les tables rondes dressées pour l’événement. « Attends… » Il courut Avery, lui attrapant le bras pour la retenir, sans grande conviction. Aussitôt, la jeune femme lui asséna une gifle monumentale, mettant dans son geste toute la colère et la douleur qui la hantaient toute entière. Tête basse, il n’avait rien à dire pour se justifier, le voulait-il seulement, finalement ? C’était inévitable, encore plus entouré d’abrutis qui n’avaient pas compris que le diction « ce qui se passe à Vegas reste à Vegas » s’appliquait au weekend tout entier et à tous, sans prescription.  

anecdote onze • Plus d’un an et demi après sa rupture avec Jade, Avery avait désormais obtenu un poste d’interne à l’hôpital de Tree Hill, une véritable aubaine pour celui qui avait tous ses repères dans cette ville qui l’avait vu grandir. Bûcheur, travailleur acharné, il enchainait les heures, buvant juste quelques verres au Husk après les gardes après ses collègues, puis passant le plus clair de son temps à dormir dès lors qu’il avait un peu de repos. Sa vie était rythmée par les urgences, les nuits à l’hôpital, les drains à changer, les tâches ingrates qu’on confiait aux internes, et des preuves qu’il tenait à faire à ses supérieurs pour un jour avoir la chance de devenir le chirurgien qu’il prétendait pouvoir devenir. Cela dit, il s’était fait remarquer il y avait de ça quelques semaines quand il était tombé sur Jade aux urgences, et qu’elle avait exigé un autre médecin à son chef, refusant de lui adresser la parole depuis la gifle qu’elle lui avait asséné. Bloqué, évité, ignoré, ils n’avaient jamais discuté depuis, et Avery n’avait pas essayé de se justifier, prenant acte de ce que souhaitait Jade et respectant sa décision de le rayer de sa vie. Si elle avait fait ce choix, c’était probablement parce que c’était le mieux pour elle, et il s’était fait à l’idée. Cette virée à San Francisco lui avait coûté ses deux meilleures amies, et son bistouri était désormais celui qui l’écoutait quand il râlait dans un couloir, en plus de madame McCoy, une patiente d’oncologie qui s’était prise d’affection pour lui, ou pour ses fossettes. Entre les murs de l’hôpital, les rumeurs allaient bon train, et à peine discutait-il avec une infirmière que déjà, l’hôpital les voyait en couple. Avec le temps, il avait fini par ne plus faire cas, et accepter qu’on lui taille une réputation qui ne lui correspondait pas, parce que le regard des gens ne lui importait pas, finalement. Même son résident l’avait surnommé « le Bachelor », officialisant le surnom devant tout le monde après la scène de Jade au beau milieu de son lieu de travail. « Une de plus à qui tu as brisé le coeur, Thompson… Tu es notre Bachelor, le gentleman célibataire… ou presque, hein. » Un clin d’oeil, une tape sur l’épaule, et des éclats de rire, ça le suivrait désormais, il le savait bien. Cela dit, ça le faisait marrer, plus parce que c’était ridicule que véridique, mais il ne devait de compte à personne, et finalement, c’était peut-être ce qui lui était arrivé de mieux ces derniers temps.  
• prénom / pseudo • mat' / hurry babe. • âge • de plus en plus dans la trentaine  :pleure: • pronom à utiliser • elle. • ville / pays • perpignan / france. • présence • tous les jours si tout va bien. • moyenne de mots • je m'adapte, ça peut aller de 600 à un peu plus si je m'emporte... :roule: • source du forum • je l'ai créé il y a déjà plus de trois ans. :keur: • petit mot, suggestion • c'est de la faute à @"naomi reyes" Arrow (ba ouais, j'en ai marre que vous m'accusiez de toutes vos faiblesses :mdr:)
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